Deyonnu Deleress

Nom : Deleress
Prénom : Deyonnu
Surnom : (Facultatif) Aucun
Âge : Inconnu, on lui donne entre 25 ans, ce qu’elle considère comme son âge.
Race : Femme-draconique.
Alignement : Neutre.

Description Physique et Mental : (5 Lignes minimum)
Il est difficile d’ignorer Deyonnu, pas très extravagante, c’est davantage sa présence qu’on remarque tout de suite, en effet, cette femme semble occuper bien plus de place que son corps le laisse penser. Toujours solidement harnachée, Deyonnu est une masse compacte dont le style vestimentaire ne semble présent que pour éviter qu’elle déploie toute sa force. C’est probablement le cas, car même si elle semble relativement frêle, cette draconique est une véritable source de malaise autant que de puissance, aussi douée pour combattre que pour s’attirer des ennuis en tout genre, la dame ne mâche pas ses mots, ni même ses coups. Difficile alors de croire que sa force (que les mauvaises langues associent à tort à ses formes) n’est même à son maximum. Maintenant qu’on sait que Deyonnu une bête à l’apparence agréable à l’œil, détaillons tout de même ses traits. De cheveux auburn en une coupe toute en boucle et couettes, son visage est rondouillard, frappé d’un œil jaune fauve, le deuxième étant masqué pour des raisons pratiques. Son nez est étonnamment fin pour son visage, presque invisible lorsque l’on regarde la draconique de face, idem pour sa bouche, fine et étroite. Son cou fin est enserré d’une ceinture, masquant la finesse des muscles qui le compose, notons la présence d’une chaine qui pends depuis ce collier, vestige de son emprisonnement. Une veste dotée d’un col impressionnant, les manches couvrant parfaitement ses bras apparemment élancés. Son tronc peut paraître assez aberrant tant il rétréci, mais ne vous y fiez pas puisque en réalité, les courbes sont faites de muscles et de tendons que rendent le tout étonnamment solide. Ses jambes sont à la fois longues et puissantes, au même titre que le reste de son corps, elles sont solidement enfermées dans sa tenue de cuir écarlate, elle porte aussi des chaussures, aussi lourdement harnachée par des ceintures. Si physiquement, Deyonnu laisse présager d’une force brute, on ne peut pas dire que la subtilité soit le fort de cette femme, son but : vivre sa vie sans se soucier du reste, et elle a le mérité d’être directe, il est rare qu’une personne ayant eu à faire avec elle recommence ces bêtises vu la violence avec laquelle Deyonnu fait prévaloir sa vision des choses. Tant que ne vient pas déranger la dame, cette dernière s’avère finalement une personne agréable, doté d’un sens de la compagnie assez simple mais quelque peu calculée, elle est retord mais loyale en toute circonstance.

Histoire : (10 Lignes minimum)
L’histoire de Deyonnu commence assez simplement, à son époque, alors que la guerre faisait rage entre les deux pays, elle avait laissé son mari partir défendre leur frontière, gardant la demeure et attendant son retour, bref rien de bien palpitant. L’absence de sa moitié lui fut certes douloureuse et c’est encore plus le manque de nouvelle qui la déprimait davantage, finissant par se détacher du reste de son village et quittant souvent l’enceinte pour se balader en forêt sans prendre en compte du danger qu’elle courrait alors. Le temps passa lentement, très lentement même pour elle, ne sachant pas comment agir sans le soutient marital, son éducation l’ayant contrainte à une vie simple emplie de tâche simples, bien que cela l’occupa un temps, arriva fatalement le moment où elle ne trouva plus rien à faire sans avoir cette impression de travailler dans le vide.
Mais sa quiétude bercé de tristesse allait bientôt prendre fin, ainsi que son existence simple d’épouse en attente, le premier signe annonciateur fut le ciel, qui devint d’un rouge sang, comme la marque du Mal qui couvrirait de sa malice les terres de leur cité, les cultures moururent, l’eau devint imbuvable et la famine menaçait la petite population, mais la mort par malnutrition n’était pas le but, c’était le désespoir que visait ces êtres infâmes et ils atteignirent bien vite leur objectifs, il est fort probable d’ailleurs que la cité de l’arc-en-ciel soit aujourd’hui une bourgade sous l’égide du Mal, si la nature ne s’en était pas mêlée.

Le premier grondement fit passer la terreur au dessus du désespoir alors ressentit, suivit d’un autre hurlement de la terre. L’onde de choc qui balaya les plus frêles bicoques eurent raison de leur volonté et les villageois prirent la fuite dans le chaos, Deyonnu n’échappa pas à cette règles, fuyant vers ce qu’elle espérait être un refuge, la forêt qu’elle côtoyait qu’elle était seule. En réalité, elle filait droit vers le danger, la montagne surplombant la région se révélant être un volcan qui se réveillait désormais avec fracas. Le sol explosa par endroit, déséquilibrant la dame, cette dernière ne perdit pas pied sur le coup, courant maladroitement entre les arbres, trébuchant sans tomber. Sa route chaotique la rapprochait sans savoir du cœur du danger, des projections provoquées par la chute de débris pouvaient aisément passer pour des projectiles magiques pour l’esprit apeuré d’une femme en fuite et la terreur prit facilement le pas lorsqu’elle se prit les pieds dans ce qui devait être une grosse racine. Elle tomba, roula sur elle-même et là vit. Rougeoyante, incandescente et meurtrière : une pierre énorme qui lui tomba dessus, lui explosant une partie de son visage dans le sol. Voilà, Deyonnu avait attendue en vain et la mort qui avait surement emporté son amant venait de réunir le couple dans l’autre monde… Du moins, ce que songe la dame avant de se rendre compte qu’elle était toujours en mesure de pensée, comme dis le proverbe « je pense donc je vis. » et de toute évidence, c’était le cas à présent. Il y un instant de flottement, les bruits, les souffles chauds, tout cela devint comme étouffés, lointain, comme un sort d’illusion qui ne s’estompait pas tout à fait, restant à la lisière des sens. Au premier plan, il y avait elle : Deyonnu la femme de foyer et ce battement, ce qu’elle prit tout d’abord pour son cœur achevant ses dernières pulsations, mais au lieu de s’affaiblir, elle devinrent de plus en plus forte, sourde et semblait secouait l’esprit de la victime. Une lueur apparue près d'elle, du moins devant elle, pas très loin d'elle en tout cas. Elle pulsait, synchronisé au battement qui secouait le lieu étrange où elle se trouvait. La lueur sembla s'étendre et finit par exploser, irradiant de lumière et de chaleur l'esprit plus que troublée de Deyonnu.

Elle fut soudainement secouée par des convulsions, bien que son sang arrosait encore le sol autour de sa tête, que son crâne était encore décoré d'un gros bloc de pierre encore incandescent et que l'odeur de chair grillée continuait de planer autour d'elle. Elle fit un mouvement, sa main se serra tandis que son visage encore intact commença à se marbrer de lignes écarlates et sinueuses. Son autre œil s'ouvrit ainsi que sa bouche, laissant un hurlement franchir ses lèvres, se muant bien vite en un grondement proche à celui du volcan. La douleur reprit ses droits, de nouveau consciente mais sentant de manière étonnamment clair. Sa vue était brouillée, malgré l'état de son crâne, elle semblait toujours en état de comprendre ce qui lui arrivait et ses pensées, bien que dispersées par les vagues de douleur violentes, ne cessaient d'affluer. Son corps fut bientôt à son tour prit d'assaut par ses étranges lignes sinueuses, produisant un bruit semblable à la pierre qui se craquelle. Son corps se mit à bouger, convulsant sous l'effet de ces marques qui la dévorait. Il y a un bruit de succion alors qu'elle dégageait sa tête sous une impulsion violente, Son corps se plia en deux alors que des bruits de craquement qui en aurait dégouté plus d'un. Durant un moment, elle fut parcourue de secousses, Son crâne finit par se reformer, une corne apparaissant, poussant anarchiquement. Tout son corps était quand à lui victime de puissantes vagues qui troublait sa chair, augmentant la masse de l'humain, durcissant la peau en écailles carmins. L'humaine n'avait jamais été très grande, à peine un mètre soixante cinq, mais sous l'impulsion de cette énergie qui l'envahissait, elle semblait enfler, prendre une nouvelle forme plus bestiale : Deux ailes déchirèrent ses vêtements, jaillissant en lieu et place de ses omoplates, elle hurla un moment, son cri se muant en grondement alors que son cou s'élargissait, plusieurs petites pointes d'os sortirent avec frénésie une queue hérissée surgit au bout de sa colonne, comme une extension jusque là camouflée dans sa chair. Bien qu'encore humanoïde, la fermière ne ressemblait plus à l'humaine frêle qu'elle avait été. Sous son corps à la peau épaisse, faites d'écailles carmins sous lesquelles roulaient visiblement des muscles qui semblait encore en mouvement.

Lorsqu'elle se redressa, il était évident que quelque chose avait changé, outre son apparence, ses yeux autrefois de la couleur du bois, avait désormais une teinte orangé. Dans sa tête, Deyonnu semblait perdue, habité par la terreur de sa transformation et cette nouvelle apparence qui réclamait de l'action. Tout semblait différent maintenant, son environnement semblant moins imposant et même les bruits assourdissants qui l'entourait ne semblait plus aussi terrifiants. Des débris tombèrent autour d'elle et finalement l'un la heurta, le choc la perturba, laissant cette nouvelle part d'elle prendre le dessus, bandant tous ses muscles encore brulant, elle poussa un hurlement qui sembla venir du plus profond de son être, le cri résonna même en travers du chaos qui régnait, à sa suite, les ailes firent un mouvement, puis un nouveau jusqu'à battra avec vigueur et enfin, Deyonnu prit son envol, prenant le risque de subir des collisions avec les objets projeté par le volcan encore en activité, la dame draconique finit par sortir de cet espace de feu et de cendre, partant dans une direction totalement aléatoire.

Plus tard, on parla souvent d'apparition de cet être étrange, une sorte de mythe qu'on surnomma bien vite la dragonne au ciel enflammé, racontant qu'à chaque fois qu'elle apparaissait, les cieux semblait s'embraser. Nombre des contes à son propos n'était que spéculation sans fondement et embellissement de la réalité. Après quoi, elle cessa d'embraser le ciel, devenant plus qu'une image gravé sur des grimoires historiques ou mythologiques, quand l'un ne rejoignait pas l'autre. Mais Deyonnu reprit peu à peu contact avec la civilisation, reprenant une petite maisonnette dans le village qui avait été le sien : Kahukura.

Techniques :
-Transformation : Lorsque Deyonnu ne peut plus contenir la magie de cet Œil, celui-ci la libère brutalement et transforme la dame en une créature draconique. Ecaille, queue et aile se développe contre son gré, une boule étrange déforme son crâne, organe supplémentaire qui lui permettra entre autres, de cracher des flammes. Sous cette forme, qui la fait passer d’un bon mètre soixante-dix à deux mètres dix, autant dire que ses capacités physiques deviennent inquiétantes…

-Capacité Draconique : Une fois transformée, Deyonnu peut, à l’instar des créatures légendaires, générer un souffle de flamme, cette projection brulante n’a pas vraiment d’impact mais n’en reste pas moins efficace.

-Bestialité : Que ce soit sous sa forme draconique ou normale, Deyonnu peut transformer ses doigts ou ses dents pour en faire des armes. Ces artifices ont tendance à sortir d’eux même lorsque Deyonnu perd son calme, la rapprochant de sa transformation.

-Essence draconique : Le pouvoir que possède la dame ne se contente pas d’être contenu dans l’œil droit, il gronde dans chacune de ses fibres, renforçant son corps, il lui confère une force et une résistance conséquente.

Neutre à bon...le principal est neutre OU bon? Tu peux parler de Neutre loyal a la D&D ou de Bon neutre...mais les deux en même temps ça va un petit peu gêner... sinon le reste est parfait.

J'espère que je n'offense personne mais avec autant de détail physique et une histoire juste pile poil...J'aurais tendance a dire que la personne derrière l'ordi est masculine :p (ceci reste une supposition sans aucun intérêt sur un jugement rapide et personnel basé sur un stéréotype)

Et pourtant tu as raison.
Cela dit, l'histoire est la partie de la fiche perso sur laquelle je bute systématiquement, alors que la description est le plus simple à mes yeux.

Sinon, le perso est "bon" mais à tendance à agir pour sa pomme plutôt que pour sauver la veuve et l'innocent, c'est le cas quand elle se transforme. On le considérera comme neutre pour le coup.

Ah et je t'accepte, sauf si tu veux faire des changements particuliers

Oui, je vais refaire l'histoire et modifier certains aspect de son physique en conséquence, les grandes lignes ne changent en revanche.

Ok pas de soucis, tu n'as qu'à m'en faire part et je te dirais si c'est bon (mais je sais d'avance que ça sera bon :p)

Et voilà, histoire refaite !

Accepté, mais j'aurais préféré que tu aères un peu ton texte...un gros pavé c'est lourd à lire en s'obligeant a coller le doigt sur le pc quand on est un abruti comme moi.

Sinon histoire originale, j'en attendais pas moins !

J'avoue que j'ai écris d'une traite ^^
J'ai aérer un peu, en espérant que cela suffise :p